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Un regard sur l’actualité 19/09/2025

بسم الله الرحمن الرحيم

Un regard sur l’actualité 19/09/2025

Le sommet arabo-islamique a fui ses responsabilités et n’a opposé aucune réponse militaire à l’agression

Le sommet arabo-islamique s’est tenu le 15 septembre 2025, avec la participation des dirigeants ou représentants d’environ 57 États établis par les puissances coloniales dans les pays musulmans.

Le sommet s’est tenu afin de répondre à l’agression de l’entité sioniste contre le Qatar et à sa tentative d’assassinat des dirigeants du Hamas (lesquels s’étaient réunis pour discuter des propositions américaines).

Mais comme on pouvait s’y attendre, la réaction des dirigeants ruwaybida (insignifiants et traîtres à l’Oumma) ne dépassa pas les simples condamnations et malédictions. Ils prirent soin d’éviter toute mention d’une riposte militaire. Car ce sont des gens habitués à l’hypocrisie et à la trahison, dépourvus de toute virilité, qui n’exhibent que leur lâcheté et leur bassesse face aux crimes et aux menaces de l’entité sioniste. Ainsi, dans leur communiqué final, ils déclarèrent : « Nous condamnons l’attaque traîtresse et téméraire d’Israël contre la souveraineté du Qatar. »

Le Secrétaire général de l’Organisation de la coopération islamique, Hussein Ibrahim Taha, déclara quant à lui : « L’Organisation condamne fermement cette attaque téméraire contre l’État du Qatar et la souveraineté de ses territoires, et appelle le Conseil de sécurité de l’ONU à assumer ses responsabilités en tenant Israël pour responsable des crimes qu’il a commis. »

Lui aussi, à l’image de ces dirigeants méprisables, a ignoré ses propres responsabilités : il a oublié l’obligation de répondre militairement aux agressions de l’entité sioniste, et a transféré cette responsabilité au Conseil de sécurité de l’ONU, qui protège en réalité la sécurité de cette entité.

Le Premier ministre de l’entité sioniste, Netanyahu, répondit immédiatement à ces propos, et lança ses provocations et menaces avant même de quitter la salle du sommet. Il déclara : « Je ne regrette ni le bombardement de Doha, ni la tentative d’assassinat des dirigeants du Hamas. » Il ajouta qu’il frapperait tout endroit où se trouvent les dirigeants du Hamas, ainsi que quiconque menace l’entité sioniste. C’était une menace directe adressée à la Turquie, où se trouvent plusieurs dirigeants du Hamas. Le président turc, qui assistait au sommet, ne fit pas exception : il se contenta lui aussi de déclarations de condamnation et de malédiction.

Netanyahu, les défiant ouvertement, intensifia ses attaques contre Gaza. Alors que le sommet se tenait encore, il tua et blessa des centaines de personnes. Il commença à bombarder les gratte-ciels de la ville, en ordonnant à leurs habitants de les évacuer. Il visait à raser entièrement la ville de Gaza, à en expulser toute la population vers le sud, et à la contraindre, au final, à quitter complètement Gaza.

Si Netanyahu avait su qu’un seul de ces dirigeants méprisables tirerait ne serait-ce qu’une balle contre lui, il ne se serait jamais permis une telle chose. De même, s’il avait su qu’ils allaient rompre les accords de normalisation et mettre fin à leurs relations de trahison et de collaboration, il ne l’aurait pas fait non plus.

Tous ces faits montrent que nos dirigeants font partie intégrante du complot contre la Palestine et son peuple. Leur objectif est d’enraciner durablement l’entité sioniste, de plonger les peuples dans le désespoir quant à une libération militaire de la Palestine, et de les contraindre à se soumettre à la situation actuelle en acceptant cette entité criminelle.

Netanyahu, les provoquant une nouvelle fois, annonça qu’un second tunnel serait ouvert d’ici trois mois à proximité de la mosquée al-Aqsa, à Jérusalem. Il fit cette déclaration aux côtés du secrétaire d’État américain, Rubio. Ce dernier déclara que les États-Unis apportaient un soutien total à toutes les initiatives de l’entité sioniste visant à prendre le contrôle de la mosquée al-Aqsa, de Gaza et de la Cisjordanie. Il affirma : « L’attaque de l’entité sioniste contre le Qatar n’affectera en rien les relations entre l’Amérique et cette entité. » Autrement dit, les dirigeants qataris sont incapables de rompre leurs relations avec l’Amérique ou de lui ordonner de fermer l’immense base militaire qu’elle a installée sur leur sol. Et pourtant, les avions américains décollant de cette base ont tué, blessé et déplacé des millions de personnes en Afghanistan et en Irak.

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Le Secrétaire d’État américain laisse entendre qu’il a définitivement fermé la porte aux négociations avec le Hamas

Le 15 septembre 2025, le Secrétaire d’État américain, Rubio, se rendit dans l’entité sioniste, puis le lendemain au Qatar. Le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères, Majid al-Ansari, déclara : « L’émir du Qatar, Tamim, a discuté avec Rubio de l’attaque de l’entité sioniste contre Doha et de la guerre à Gaza, et il a souligné que les relations entre le Qatar et les États-Unis étaient stratégiques, notamment dans le domaine de la défense. »

Lorsqu’on lui demanda si les États-Unis avaient été informés de l’attaque contre Doha 50 minutes avant son déclenchement, Rubio éluda la question et répondit : « Nous ne nous basons pas sur les rapports des médias ; nous communiquons directement avec l’Amérique. » Pourtant, après l’attaque, la Maison Blanche déclara par la voix de sa porte-parole officielle, Caroline Levitt, qu’« elle avait bien été informée au préalable, et que le président Trump avait chargé son envoyé spécial au Moyen-Orient, Witkoff, d’avertir Doha de cette attaque imminente. »

Le Qatar affirma pour sa part n’avoir reçu aucune information et prétendit que ses radars n’avaient pas détecté les avions d’attaque de l’entité sioniste.

Lors de sa visite dans l’entité sioniste, Rubio manifesta son mépris envers le Qatar et les dirigeants arabo-islamiques réunis à Doha, les rabaissant ouvertement. Il proclama que l’Amérique soutenait sans réserve toutes les attaques téméraires de l’entité sioniste, qu’elles visent Doha ou Gaza. Il appela en outre les critiques à cesser de dénoncer la tentative d’assassinat des négociateurs du Hamas et l’attaque contre Doha, et à se concentrer plutôt sur les objectifs poursuivis par l’Amérique et l’entité sioniste.

Rubio souligna que l’objectif n’avait pas changé et déclara : « Quoi qu’il arrive, ou doive arriver, l’objectif reste le même : le Hamas ne doit pas continuer à exister en tant que force armée susceptible de menacer la paix et la sécurité dans la région. »

En réalité, l’Amérique concentre ses efforts sur l’élimination de toute force susceptible de menacer l’entité sioniste, qu’elle utilise comme base régionale et instrument de son influence. Rubio ajouta : « L’accord visant à mettre fin à la guerre avec le Hamas pourrait bien ne jamais voir le jour. »

Rubio qualifia les moudjahidīns de Gaza de « terroristes sauvages ». Pourtant, aux yeux du monde, les véritables terroristes barbares ne sont autres que l’Amérique et l’entité sioniste. Le peuple de Gaza et les Palestiniens ont le droit de défendre leurs terres, les terres de l’Islam et leurs lieux saints. Mais tant que les musulmans ne forcent pas leurs dirigeants à mobiliser les armées et à intervenir avec force pour soutenir le peuple de Gaza, ils continueront à abandonner leurs frères de Palestine. Ils n’ont toujours pas renversé ces dirigeants ni porté au pouvoir des dirigeants sincères qui proclameront le jihad.

La visite de Rubio dans l’entité sioniste semble avoir eu pour objectif principal de confirmer le soutien de l’Amérique aux opérations de destruction des villes de Gaza, de déplacement forcé de leur population et d’extermination du plus grand nombre possible d’habitants. Tout cela s’inscrit dans le projet du président Trump visant à transformer la région en une station balnéaire après avoir expulsé le peuple de Gaza. Rubio participa également, aux côtés de Netanyahu, à l’inauguration d’un tunnel près de la mosquée al-Aqsa, afin de montrer le soutien américain aux efforts de l’entité sioniste pour prendre le contrôle de ce lieu sacré.

La venue de Rubio semble également confirmer que l’Amérique a donné son aval à la fermeture définitive de la porte des négociations avec le Hamas, et à l’utilisation des otages israéliens comme prétexte pour contraindre son peuple à l’exode. En effet, en validant la tentative d’assassinat des négociateurs du Hamas, l’Amérique montre qu’elle entend fermer définitivement la voie des négociations. Car il n’est pas logique de vouloir négocier tout en cherchant en même temps à assassiner perfidement ses interlocuteurs.

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L’entité sioniste progresse en Syrie, tandis que le régime retire ses armes lourdes du sud

La chaîne officielle syrienne « al-Ikhbariyya » annonça le 17 septembre 2025 que l’armée de l’entité sioniste avait pénétré dans les localités de Jibata al-Shaykh et d’Ufanya, situées au nord de la périphérie de Qouneitra, dans le sud de la Syrie. Il s’agit de l’une des plus récentes agressions contre le territoire syrien. Ces forces menèrent des opérations de fouille et de déploiement sur les toits des maisons dans la périphérie de Qouneitra ; des drones survolèrent la zone et quatre jeunes furent arrêtés dans les deux localités.

Cette incursion eut lieu après que la Syrie, de concert avec la Jordanie, eut décidé le 16 septembre 2025 de s’appuyer sur un plan d’origine américaine pour résoudre la crise de Soueïda. Selon ce plan, des concessions devaient être accordées aux collaborateurs druzes de Soueïda. En contrepartie, les États-Unis tenteraient de convaincre l’entité sioniste d’accepter des arrangements sécuritaires avec la Syrie et de mettre fin à ses agressions répétées contre ce pays.

L’agence Reuters rapporta, le 16 septembre 2025, en se fondant sur des sources militaires israéliennes et syriennes, que « Washington exerçait des pressions pour qu’un progrès suffisant soit réalisé avant la participation des dirigeants mondiaux à la session de l’Assemblée générale des Nations unies, prévue à la fin du mois à New York ». L’agence souligna en outre qu’au cours des discussions, « l’accent avait été mis sur la fermeté de la position israélienne et sur la faiblesse de la position syrienne, à la suite des violences confessionnelles survenues dans le sud de la Syrie ».

Les sources précisèrent que « la proposition syrienne visait au retrait de l’entité sioniste des territoires conquis au cours des derniers mois, à la remilitarisation de la zone tampon définie par l’accord de cessez-le-feu de 1974, ainsi qu’à l’arrêt des frappes aériennes et des incursions terrestres menées par l’entité sioniste en Syrie ». Elles ajoutèrent que les négociations n’avaient pas abordé le statut du plateau du Golan occupé depuis 1967, que cette question avait été renvoyée à l’avenir, et que l’entité sioniste n’avait accordé que très peu de concessions.

Un responsable militaire syrien déclara à l’AFP, le 16 septembre 2025, que les forces syriennes avaient retiré leurs armes lourdes du sud du pays deux mois auparavant ; que l’entité sioniste avait exigé que cette région soit transformée en zone démilitarisée ; et que ce retrait s’étendait au sud du pays jusqu’à environ 10 km au sud de la capitale, Damas. Le responsable ajouta que la rencontre entre l’entité sioniste et la Syrie devait se tenir à Bakou, le 19 septembre.

Le président syrien Ahmad al-Shara déclara, dans une interview accordée le 13 septembre 2025 à la chaîne officielle al-Ikhbariyya, que la Syrie menait des négociations avec l’entité sioniste afin de parvenir à un accord sécuritaire visant à revenir à l’accord de 1974 et à se retirer des territoires occupés après le 8 décembre 2024.

L’entité sioniste s’appuie sur une politique de pression militaire faite d’occupation, d’agression, de meurtre et de destruction. Elle cherche à obtenir ce qu’elle veut par la négociation, force l’autre partie à céder des concessions et l’oblige à se soumettre à ses conditions.

L’entité sioniste estime que cette politique sera efficace contre le régime syrien « lâche » dirigé par Ahmad al-Shara. Dix mois après son arrivée au pouvoir, al-Shara n’a pas eu le courage de répondre une seule fois aux attaques sionistes ; il demeure dans une posture de soumission. Quant à l’Amérique, elle protège l’entité sioniste et l’utilise comme un instrument pour maintenir son influence dans la région. Son objectif est d’affaiblir les autres, de préserver son hégémonie et d’empêcher la libération de la région ainsi que l’établissement d’un Califat bien guidé selon la méthode prophétique. Mais, par la permission d’Allah, ce Califat sera établi, même si les mécréants et leurs collaborateurs le rejettent.

Rédigé pour le Bureau central des médias du Hizb ut-Tahrir
Esad Mansur

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