(Traduit)

Le dimanche 11 août 2024, une délégation du gouvernement soudanais et l'envoyé spécial des États-Unis au Soudan, Tom Periello, se sont rencontrés à Djeddah sans parvenir à un accord sur l'ordre du jour des négociations et les observateurs. Après le retour de la délégation de négociation, le gouvernement a publié une déclaration notant que la délégation américaine n'avait pas réussi à pousser les milices rebelles à s'engager à mettre en œuvre la déclaration de Djeddah, qui comprend un engagement à protéger les civils au Soudan. La délégation américaine n'a pas justifié la création d'une nouvelle plateforme et s'est appuyée sur des informations inexactes pour évaluer la situation au Soudan.

Le gouvernement soudanais, dirigé par les militaires, est pleinement conscient que la cause première des souffrances du pays est cet État colonial, qui nourrit une haine profonde à l'égard de l'Islam et des musulmans ; l'Amérique, qui a puni le peuple soudanais pendant plus de dix ans sous le gouvernement précédent, puis a divisé le sud et préparé le reste des régions du Soudan à la séparation par le tristement célèbre accord de Naivasha, et a contrôlé la chute du Soudan après le mouvement révolutionnaire contre le régime du salut. L'Amérique s'est employée à créer des crises entre les militaires et les civils, ce qui a conduit à ce vide politique et à cette destruction économique. Le gouvernement soudanais sait tout cela, mais au lieu de couper les cordes des colonisateurs, de se libérer des chaînes du colonisateur infidèle (kafir) et de libérer le pays de leurs chaînes, les chefs militaires continuent à suivre les ordres de l'Amérique, à mettre en œuvre son programme et à préserver ses intérêts !

Faites savoir aux dirigeants, qu'ils soient militaires ou civils, que la gouvernance dans l'Islam est une responsabilité et la gestion des affaires selon les règles de l'Islam. Il est du devoir des dirigeants de résoudre les problèmes des gens et de gérer leurs affaires conformément à l'Islam. La poursuite de la guerre est une punition pour le peuple, l'humiliant et créant la misère dans le pays, donnant aux mécréants le pouvoir de fabriquer la famine et d'appauvrir délibérément le pays.

Bien que les chefs de l'armée et des forces de soutien rapide soient capables d'arrêter la guerre et d'établir la sécurité, ils ne le font que sous les instructions de l'Amérique, qui tient les ficelles du jeu politique au Soudan. Que ces dirigeants prennent garde à la colère d'Allah, car Il (swt) les tiendra pour responsables de l'effusion de sang des innocents, des violations de l'honneur et du vol des richesses. Qu'ils se repentent auprès d'Allah et qu'ils accomplissent leur devoir en gérant les affaires du peuple, en commençant par arrêter cette guerre insensée et en accordant ensuite leur soutien à ceux qui travaillent à établir le Khilafah Rashidah (califat bien guidé) sur la base de la méthode de la prophétie. Muslim a rapporté de la mère des croyants, Aïcha (qu'Allah soit satisfait d'elle), que le Prophète (paix et bénédictions d'Allah soient sur lui) a dit: «اللَّهُمَّ مَنْ وَلِيَ مِنْ أَمْرِ أُمَّتِي شَيْئاً فَشَقَّ عَلَيْهِمْ فَاشْقُقْ عَلَيْهِ، وَمَنْ وَلِيَ مِنْ أَمْرِ أُمَّتِي شَيْئاً فَرَفَقَ بِهِمْ فَارْفُقْ بِهِ»“O Dieu, fais souffrir celui qui a charge de mon peuple et qui le fait souffrir, et ménage celui qui a charge de mon peuple et qui le ménage.”

Ibrahim Othman (Abu Khalil)
Porte-parole officiel du Hizb ut Tahrir
dans la Wilayah du Soudan