Un an s'est écoulé depuis le début de la dernière campagne de massacre de la population de Gaza aux mains de l'entité juive meurtrière, qui a fait plus de 41 000 martyrs. Cet assaut sanguinaire n'a fait aucune distinction entre les hommes, les femmes, les enfants et les nourrissons, puisque 70 % des personnes tuées sont des femmes et des enfants. Selon Oxfam, plus de femmes et d'enfants ont été tués à Gaza par l'armée sioniste en une seule année que pendant la période équivalente de n'importe quel autre conflit au cours des deux dernières décennies. Plus de 25 000 enfants de Gaza ont perdu un ou deux parents au cours de l'année écoulée à cause de cette guerre, et au moins 3 000 enfants ont perdu des membres à cause des bombardements incessants (selon Al Jazeera). L'UNRWA a indiqué que chaque jour, 10 enfants de Gaza perdent en moyenne une jambe ou les deux, ce qui en fait la plus grande cohorte d'enfants amputés de l'histoire, dont beaucoup l'ont été sans anesthésie.

Tout cela s'ajoute à la famine persistante, aux décès dus à la famine, au manque d'eau potable, à la privation de soins de santé et à la propagation de maladies infectieuses mortelles, résultant du blocus brutal de la bande de Gaza et de la destruction de l'approvisionnement en eau, des systèmes de distribution de nourriture et des hôpitaux, qui ont touché en particulier les femmes et les enfants de Gaza. La revue médicale Lancet a déclaré en juillet que le nombre de victimes de cet assaut sur Gaza pourrait atteindre 180 000 si l'on tient compte des décès indirects dus à la famine, au manque de soins de santé et à la destruction d'infrastructures civiles essentielles à la survie. Save the Children a déclaré que près de 90 % des bâtiments scolaires de Gaza ont été endommagés ou détruits. L'objectif est clairement d'anéantir tout avenir possible pour les enfants de Gaza et les générations à venir.

Cette année a montré une fois de plus l'impuissance de l'ordre mondial actuel, de ses gouvernements, des Nations unies et de tous les tribunaux et institutions internationaux à protéger les musulmans opprimés contre leur oppresseur. L'entité juive a franchi toutes les lignes rouges, brisé tous les tabous et violé tous les principes et lois humanitaires, mais aucun État n'a la volonté politique de mettre fin à ce massacre incessant. Les puissances occidentales ont effrontément démontré leur volonté de permettre à l'occupation criminelle de mener sa campagne de nettoyage ethnique des Palestiniens en toute impunité, et ont même aidé son génocide sans aucun scrupule, en lui apportant un soutien financier et politique inconditionnel, quelles que soient les profondeurs de la dépravation dans laquelle elle s'engage. En août, l'administration Biden a approuvé des ventes d'armes supplémentaires à l'entité juive pour un montant de 20 milliards de dollars afin d'aider à financer ces massacres et cette occupation brutale. Pendant ce temps, les dirigeants et les régimes des pays musulmans, implantés et soutenus par l'Occident, ont une fois de plus montré que leur allégeance allait à leurs maîtres occidentaux et à leur colonie juive, en poursuivant leurs relations diplomatiques, économiques et de normalisation avec l'occupation, et en autorisant même l'utilisation de leurs bases militaires, de leur espace aérien et de leurs renseignements pour défendre l'entité juive, comme c'est le cas de la Jordanie et de l'Arabie saoudite.

Quelle autre preuve faut-il pour voir qu'il n'existe aujourd'hui aucun dirigeant, aucun État, aucun dirigeant qui défende sincèrement les musulmans et qui soit prêt à utiliser son armée pour défendre leur sang ? Que faut-il de plus pour comprendre qu'une armée ne sera pas mobilisée pour libérer la Palestine sans l'établissement de l'État qui gouverne par l'Islam seul, qui défend le Dîn et qui est obligé d'être le gardien et le bouclier de la Oumma ? Cet État est le Khilafah Rashidah (Califat bien guidée) basé sur la méthode de la prophétie - le système d'Allah (swt). Par conséquent, pour mettre fin à ce génocide, il ne suffit pas de condamner les meurtres et de faire des prières. Il nous faut travailler à l'établissement urgent du Khilafah, que notre Dîn a défini comme le moyen de protéger et de libérer notre Oumma et ses terres. Cela implique d'exhorter les membres des armées musulmanes à donner leur Noussra (soutien matériel) pour l'établissement de cet État, qui les mobilisera pour déraciner cette occupation cancéreuse de chaque centimètre carré de la Palestine, et établir à nouveau l'autorité de l'Islam sur cette terre bénie, et avec elle assurer la protection, la dignité et la sécurité de tous ceux qui vivent sous sa domination ! Le Prophète (saw) a dit: «إِنَّمَا الْإِمَامُ جُنَّةٌ يُقَاتَلُ مِنْ وَرَائِهِ وَيُتَّقَى بِهِ»“Seul l'Imam (le Khalifah) est un bouclier, derrière lequel on se bat et avec lequel on se protège.”

Section des femmes
au bureau central des médias du Hizb ut Tahrir