(Traduit)

Le 15 janvier, un accord a été conclu pour mettre fin à la guerre de Gaza entre l'entité juive et le mouvement Hamas. Cet accord est entré en vigueur le 19 janvier du même mois et a été négocié par trois pays : L'Amérique, l'Egypte et le Qatar. Depuis lors et jusqu'à aujourd'hui, l'entité juive a commis de nombreuses violations de cet accord et n'a pas rempli un grand nombre de ses obligations, comme c'est la coutume pour les Juifs dans leur trahison et leur rupture des pactes et des accords.

Cela a incité le Hamas et les partis qui luttent à ses côtés à menacer de ne pas remettre les prisonniers juifs dont la libération est prévue pour le samedi 16 février, à moins que l'entité juive ne se conforme pleinement à toutes les conditions convenues. Cette menace a été émise cinq jours avant la date de libération prévue, afin de donner aux médiateurs la possibilité de faire pression sur l'entité juive pour qu'elle respecte ses engagements. Toutefois, le président américain Donald Trump a réagi en menaçant de déchaîner l'enfer sur Gaza et sa population si le Hamas ne libérait pas tous les prisonniers avant samedi midi. Cette menace a été exprimée par Trump lui-même et plusieurs responsables américains, alors qu'ils étaient censés agir en tant que médiateurs dans l'accord. Plusieurs responsables de l'entité juive ont également repris cette menace à leur compte.

La question se pose maintenant : Est-il acceptable qu'un médiateur profère des menaces à l'encontre de l'une des parties à l'accord, outrepassant ainsi son rôle d'intermédiaire neutre et devenant partie au conflit ?

La vérité indéniable est que l'Amérique est une partie au conflit, pas un médiateur. Elle est l'alliée fidèle de l'entité juive, celle qui lui a fourni les armes et les munitions utilisées pour détruire Gaza et exterminer son peuple. Elle a fourni une couverture politique à ses crimes et continue de le faire. C'est l'Amérique qui préconise le déplacement des habitants de Gaza vers l'Égypte, la Jordanie et d'autres lieux, déclarant ouvertement son intention de prendre le contrôle de Gaza après l'avoir vidée de sa population pour y établir ses propres projets économiques. C'est également l'Amérique qui a déployé ses porte-avions et ses forces militaires navales dans la région, craignant tout mouvement sincère de la part des armées des musulmans.

Tout cela a révélé que l'Amérique est le principal et le plus grand ennemi de l'Oumma islamique, l'entité juive n'étant que l'un des instruments de cette hostilité, qui vise à empêcher l'unité de l'Oumma et l'établissement de son califat.

Après tout cela, les musulmans peuvent-ils encore accepter l'Amérique comme médiateur dans tout accord entre eux et leurs ennemis ? Peuvent-ils attendre de leur plus grand ennemi, l'Amérique, qu'elle soit un médiateur impartial qui protège leurs droits ?

Soyez conscients, ô musulmans ! Soyez prudents, ô moudjahidines ! Ne permettez pas à l'Amérique, la tête du Kufr, d'être un médiateur entre vous et vos ennemis. Reconnaissez-la plutôt comme l'ennemi et méfiez-vous d'elle. Ne faites pas d'elle la garante de vos droits, car c'est elle qui est à l'origine de la division de vos terres, qui soutient vos dirigeants perfides, qui pille vos richesses et qui utilise l'entité juive comme fer de lance au cœur de vos terres, en lui fournissant tous les moyens de survie, de force et de domination sur vous.