(Traduit)

Le conflit brutal au Soudan entre les Forces armées soudanaises (FAS), dirigées par le dirigeant de facto du Soudan, le général Abdel Fattah al-Burhan, et la Force paramilitaire de soutien rapide (FSR), dirigée par Mohamed Hamdan Dagalo (« Hemedti »), ancien adjoint d'al-Burhan au Conseil de souveraineté, est entré dans sa troisième année, coûtant la vie à des dizaines de milliers de civils. Selon certaines estimations, le bilan de cette guerre insensée s'élèverait à 150 000 morts, avec des atrocités odieuses commises par les deux camps, notamment des exécutions de sang-froid, des actes de torture, des viols collectifs et autres crimes sexuels contre des femmes et des filles. Plusieurs cas de nettoyage ethnique ont également été signalés, avec des communautés entières incendiées et détruites, et des massacres perpétrés dans plusieurs villes, villages et camps de déplacés. Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Volker Turk, a déclaré : « L'horreur qui se déroule au Soudan est sans limites. » Le conflit a également déclenché la plus grande crise humanitaire au monde, avec plus de 14 millions de personnes déplacées, donnant lieu à la plus grande crise de déplacement au monde. De plus, la moitié de la population, qui compte 50 millions d'habitants, est confrontée à la famine. Le Programme alimentaire mondial a confirmé la famine dans dix zones, dont le camp de Zamzam, qui abrite 400 000 personnes déplacées, et a averti que la situation pourrait s'étendre, mettant des millions de personnes en danger de famine et déclenchant la "plus grande crise alimentaire au monde". Les deux parties ont utilisé la faim comme arme de guerre en bloquant l'entrée de nourriture dans les zones contrôlées par l'autre. La Directrice générale de l'UNICEF, Catherine Russell, a décrit la catastrophe humanitaire au Soudan comme « plus qu'une simple crise, c'est une polycrise qui touche tous les secteurs, de la santé et de la nutrition à l'eau, l'éducation et la protection ».

Cependant, le bain de sang et la catastrophe humanitaire résultant de ce conflit n'ont pas reçu l'attention mondiale ni la couverture médiatique internationale qu'ils méritent, et aucun effort sérieux n'a été entrepris pour y mettre fin. Il s’agit d’une guerre qui a été marginalisée, oubliée, voire ignorée en raison de conflits dans d'autres régions du monde, et qualifiée de « crise invisible et cachée ». C'est pourquoi la Section Féminine au Bureau central médiatique du Hizb ut Tahrir a lancé une campagne mondiale pour attirer l'attention de la communauté internationale sur l'aggravation de la catastrophe humanitaire et sur l'ampleur effroyable des souffrances, de la terreur et de l'indignité qui afflige le peuple soudanais. Intitulée « La guerre au Soudan: une histoire de Colonialisme, de Trahison et de Déception », cette campagne abordera également les enjeux politiques et les motivations cachées du conflit actuel, ainsi que les États régionaux et internationaux impliqués dans l'incitation et le financement de cette guerre pour leurs propres intérêts politiques et économiques, espérant tirer profit des richesses et de l'immense importance géopolitique du Soudan. La campagne expliquera également l'histoire du Soudan et les facteurs, y compris les interventions coloniales et le régime des dictatures implantés par l’occident, qui ont jeté les bases des divisions tribales, ethniques et religieuses entre ses populations, et qui ont déclenché les diverses guerres qui ont ravagé le pays pendant des décennies et causé l'échec économique de l'État.

Enfin, la campagne soulignera que les problèmes politiques, économiques et sociaux du Soudan, ainsi que le conflit actuel, ne pourront jamais être résolus par un système démocratique qui s'est révélé incapable de répondre efficacement aux besoins des populations dans le monde entier et qui est resté inactif, voire a été complice, de divers génocides, notamment à Gaza, au Cachemire, au Myanmar et en Syrie. Au contraire, les innombrables problèmes auxquels le Soudan et le reste du monde musulman sont confrontés ne peuvent être résolus que par les lois, les systèmes et les institutions de l'État de la Khilafa (Califat) qui a prouvé historiquement qu’il pouvait créer la prospérité, le progrès et des systèmes de santé et d’éducation de premier ordre, ainsi que garantir l’harmonie entre les différentes tribus, ethnies et croyances religieuses pour construire un État prospère et stable.

La campagne peut être suivi sur:

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La vidéo de la campagne

﴿يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُواْ اسْتَجِيبُواْ لِلّهِ وَلِلرَّسُولِ إِذَا دَعَاكُم لِمَا يُحْيِيكُمْ﴾

“Ô vous qui croyez ! Répondez à Allah et au Messager lorsqu'il vous appelle à ce qui vous donne la (vraie) vie, et sachez qu'Allah s'interpose entre l'homme et son cœur, et que c'est vers Lui que vous serez rassemblés.”[Surah Al-Anfal: 24]

Section Féminine
au Bureau Central Médiatique
du Hizb ut Tahrir